Beaulieu années 50: "La nostalgie tranquille"

 Ce cliché inédit que le blogueur vous propose est sans doute l'une des premières cousinades des petits-enfants d'Henri CADU avec à l'affiche quatre enfants de Louis et deux de Marguerite.

Bien avant celles de l'hiver 62/62, du 3 juini 73 ou du 3 mai 2008 (voir édition précédente d'un clic), cette cousinade en noir et blanc remonte à 1954 ou 1955.

A cette époque, la famille Cadu, en partance des Barbottes après une histoire de près de trente ans (reprendre le livre "L'arbre aux feuilles caduques") a installé une forte colonie Cadu du côté de Beaulieu-sous-Bressuire où la photo a été prise.

Du côté des bellilocéens

Louis avec ses quatre enfants et son épouse Marie-Jo (à gauche de la photo tenant Claude sur ses genoux) est charcutier dans le bourg.

Marguerite, à ses côtés derrière ses enfants Bernard et Jean-Noël, vit à la ferme des Noues à la sortie du bourg.

Paul, lui, aide sa soeur à exploiter la ferme depuis le décès de son mari. En marcel blanc et en short, il arbore une tenue pour le moins décontractée, bien loin du look du "tombeur" impliqué dans le patronyme Cadu (explication d'un clic)

Et Micheline qui ne connaissait ni la photo ni le Paul de l'époque réprouve totalement cet accoutrement:

"Quel négligé! Il n'avait pas besoin de montrer ses cuisses" a t'elle confié au blogueur en ajoutant: "Pas sûr que je l'aurais épousé si je l'avais connu habillé comme ça"

Bon sang de bon soir!

Si on veut la séduire, on ne montre pas ses miches à Micheline! Non mais dis donc!

Priez pour Noues!

Fermons la parenthèse et reprenons l'histoire:

Pierre, absent sur la photo, vit dans le même secteur à la Croix Verte où il sera rejoint par son père Henri et par la petite dernière de la famille.

Thérèse, la plus jeune soeur, est rayonnante sur la photo. Avec ses vingt ans, elle semble attirer l'objectif.

Beaucoup plus en tous cas que sa voisine que personne n'a pu identifier! Peut-être une belle soeur de Marguerite?

Car la photo a été prise à la ferme des Noues dans le fief de Marguerite devant la doue (nom local pour appeler le plan d'eau).

Merci à Jean-Louis pour cette précision et pour la localisation de cette photo.

Bravo car, en plus, il a fait cela sans l'aide du GPS!

La nostalgie tranquille

Bien avant les affiches de "la force tranquille", ce cliché a sans doute été pris par Louis qui n'a pas oublié, comme Mitterand en 81, de mettre l'église du village en arrière-plan.

Grâce à ce document retrouvé dans mes archives, les cousins pourront trouver qu'il fleure bon la nostalgie d'un passé révolu.

Claude et Jean-Louis se retrouvent, une fois de plus, sur une photo sans leur père derrière l'objectif. C'est l'inverse du "Petit Cheval" chanté par Brassens:tous devant et lui derrière.

Dominique va découvrir un père en Marcel, seul homme veillant sur cette colonie bellilocéenne.

Quant à Zila et Olivier, je pense qu'ils chériront cette photo de leur mère dans la splendeur de ses vingt ans.

A bientôt avec, j'espère, des commentaires de votre part ou bien des éclairages (je sais, je ne suis pas une lumière!)

Lux fecit! Que la lumière soit!

Alain